Les formidables mutations que Shanghai a connues avec les réformes et l’ouverture à l’étranger depuis la ?n des années 1970 se sont accélérées ces quinze dernières années et ont profondément bouleversé la société, les structures économiques et le territoire.
L’encadrement collectif par le travail hérité de la Chine maoïste a laissé la place à un marché libre d’emplois contractuels, à une privatisation du logement, à la responsabilisation individuelle en termes de protection sociale.
Shanghai devient une région majoritairement urbaine, où prédominent l’industrie, et de plus en plus les services. Elle est le pivot et la vitrine du
développement chinois. Gigantesque métropole qui émerge, verticalisant son bâti, et se redéployant sur d’immenses banlieues.
A Shanghai, une classe moyenne, aujourd’hui propriétaire de son appartement, a surtout redécouvert les plaisirs de la société de consommation, et
les réformes du temps de travail ont transformé les Chinois par millions en touristes dans leur propre pays et progressivement, dans les grandes villes du monde.
L’automobile est avec les opérations immobilières florissantes, un facteur déterminant de restructuration des réseaux de transport interurbains et de
périurbanisation avec une multiplication des zones résidentielles.
L’amélioration globale des niveaux d’éducation, le monde des médias, internet, permet à la société shanghaienne de se recomposer dans une modernité importée, rêvée et à la fois appropriée.
Définitivement, Shanghai se rapproche de nous.
Les formidables mutations que Shanghai a connues avec les réformes et l’ouverture à l’étranger depuis la ?n des années 1970 se sont accélérées ces quinze dernières années et ont profondément bouleversé la société, les structures économiques et le territoire.
L’encadrement collectif par le travail hérité de la Chine maoïste a laissé la place à un marché libre d’emplois contractuels, à une privatisation du logement, à la responsabilisation individuelle en termes de protection sociale.
Shanghai devient une région majoritairement urbaine, où prédominent l’industrie, et de plus en plus les services. Elle est le pivot et la vitrine du
développement chinois. Gigantesque métropole qui émerge, verticalisant son bâti, et se redéployant sur d’immenses banlieues.
A Shanghai, une classe moyenne, aujourd’hui propriétaire de son appartement, a surtout redécouvert les plaisirs de la société de consommation, et
les réformes du temps de travail ont transformé les Chinois par millions en touristes dans leur propre pays et progressivement, dans les grandes villes du monde.
L’automobile est avec les opérations immobilières florissantes, un facteur déterminant de restructuration des réseaux de transport interurbains et de
périurbanisation avec une multiplication des zones résidentielles.
L’amélioration globale des niveaux d’éducation, le monde des médias, internet, permet à la société shanghaienne de se recomposer dans une modernité importée, rêvée et à la fois appropriée.
Définitivement, Shanghai se rapproche de nous.